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Réalisés dans l'esprit des "Peintures intimes" avec en plus la joie de découper, peindre et coller des papiers colorés sur un support épais et souple (papier fort) au sol, comme un enfant et à la façon des drippings de Pollock. 

"Les cartons peints de Daniel Riberzani (l'artiste préfère les nommer "supports souples") sont moins des préparations de réalisations tissées que des oeuvres résolument autonomes. Ne subissant pas les contraintes du carton de tapisserie traditionnel - mais conçus pour une éventuelle traduction textile - Ils ressortissent à l'art mural (mur ou sol) tout en affirmant leur autonomie plastique.

 

Le "support souple" vaut en soi, se hisse au rang d'oeuvre accomplie, le créateur envisageant sa réalisation murale comme une possible métamorphose, non plus comme un but, nouveau champ d'exploration paradoxalement ouvert par la crise de la tapisserie contemporaine à travers le monde. Tapisserie contemporaine dont il n'est pas inutile de rappeler que Riberzani, peintre de premier rang, est également la figure de proue en France."

(....) L'artiste travaille sans maquette, au sol, use de mots barbares, crus, pornographiques, effacés, détournés, couverts parfois, par souci d'évitement. Restent la force et le pouvoir, source de révélations particulières, l'amour, la mort, la sexualité. Avec une puissance prémonitoire déroutante. (...)  

Extrait du texte de Gérard Denizeau  "Riberzani peintures intimes - 1989-1999"

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