D'après Daniel Riberzani, la plupart de ces dessins sont nés spontanément dans l'urgence et avec ardeur entre autre, par l'intermédiaire de mots, de référence à des oeuvres picturales, de sculptures et architecturales classique ou moderne. De ces dessins ont découlé les "Peintures Intimes", "Les cartons peints" et par extension, des estampes et des tapisseries.
30x24 1992
30x24 1989
30x24 1990
30x24 1990
30x24 1992
30x24 1991
15x15 1990
20X17 Encre sur papier - 1990
23X23 - encre sur papier - 1991
Ecriture 10 - 15x15 1991 - Gauche - 30x25 1990 - Ecriture 3 - 12x12 1990 - Ecriture 4 - 12x12 1991
1992 - 14X14 - Encre sur papier
1990 - Encre sur Papier Coll Part
Ce sont plutôt des croquis, ils ont pratiquement tous été utilisés pour la réalisation des toiles de la série "Peintures intimes". la plupart de ces dessins ont été conçus d'après nature : Objets usuels, familiers, personnels ou appartenant à des proches ou en référence à des oeuvres picturales, de la statuaire et de l'architecture baroques. Ces objets sont donc particulièrement intimes: chaussures, ceintures, vêtements, matériel de peinture ou instruments de cuisine et de ménage (balais, pelle et balayette, ... etc)
Il y a eu aussi les "Ecritures" qu'évoque Gérard Denizeau dans "Riberzani Peinture intimes 1989 -1999" à travers la description de "Gauche" (dernier dessin ci-dessous) : "Pourquoi Gauche? Tout simplement parce que le dessin et la toile ont été réalisés avec la main gauche à la suite d'une tendinite curieusement opportune. Mais l'artiste y a aussi découvert l'occasion de travailler "avec des gants de boxe". Les mots apparaissent dans le désordre, la déroute, voire l'incohérence. A cette même date, le journal intime sue l'angoisse..."
Le particularisme de ces dessins/croquis est qu'ils ont été conçus d'un seul jet, dans l'urgence sans être retravaillés et que par la suite, ils ont été reproduits délibérément, de manière instinctive à l'aide d'un rétroprojecteur sur la toile dans le noir, l'artiste préparant à l'avance sa palette de couleurs, sans aucune visibilité par la suite quant au choix des couleurs.
Les dessins ont donc été agrandis sur la toile, le trait est devenu couleur, là aussi sans repentir. Ils ont donc gardé leur caractère de rapidité, de spontanéité, de nécessité de survie, bref d'urgence absolue.